Premières découvertes sur le monde d’après

Vu l’ampleur de l’endettement des entreprises, de ses dégâts à venir ainsi que de ses conséquences bancaires, les établissements de crédit ont des soucis à se faire. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, des dizaines de milliards d’euros sont alignés et il va falloir les rembourser. Devant l’accroissement du « coût du risque », les banques vont devoir renforcer les provisions qu’elles ont passées cette année. Celles-ci ont été limitées avec l’accord des autorités de régulation, incitant une fois encore à soupçonner qu’elles camouflent de grosses miettes sous le tapis. Mais les temps changent, la BCE va appeler à mieux faire le … Lire la suite

Entre l’État et le marché, leurs cœurs balancent

Parmi les sujets de préoccupation, l’endettement des entreprises a pris le pas sur celui des États. Le fonds d’investissement géant Fidelity Investments a sonné l’alarme, ceux-ci n’allant pas être selon lui en mesure de recapitaliser les entreprises comme nécessaire, faisant face à un problème de solvabilité et non pas de liquidité. Ce n’est pas une nuance mais exprime leur sous-capitalisation ! Or, en dépit de leur bonne fortune et de leur gigantisme qui tient lieu d’amortisseur, ces fonds n’en ont pas les moyens vu l’ampleur des besoins !

Une mariée pas si belle que cela

Un compromis franco-allemand a été trouvé et un tabou est tombé côté allemand. Selon le plan qui va être proposé aux 27 membres de l’Union, la Commission serait autorisée à emprunter 500 milliards d’euros et de les répartir sous forme de subventions non remboursables. Mais, pour connaître le fin mot de l’histoire, il faut attendre l’autre compromis qui va devoir être passé avec les autorités autrichienne, suédoise, danoise et hollandaise.

Quand l’orage gronde vient le vent des idées courtes

Venant de se brûler les ailes avec ses investissements dans le transport aérien qui se sont révélés calamiteux en ces temps de confinement, Warren Buffett n’entend pas recommencer. Tout un symbole, il se désengage de Goldman Sachs et de JP Morgan Chase qu’il avait sauvé en 2008 en leur faisant payer cher, reconnaissant que « nous ne savons pas exactement ce qui se passe lorsque une partie importante de la société est à l’arrêt ».

La main hésite quand vient le moment de signer

Dans leur jargon, ils appellent « policy-mix » la combinaison complémentaire des politiques monétaires et budgétaires. La BCE et les autorités françaises tentent d’en faire valoir leurs versions tandis que la Commission prépare ses propres propositions. Le projet repose sur la prolongation et l’extension du programme Pandemic Emergency Purchase (PEPP) de la première, ainsi que sur un plan de relance financé par la Commission. Mais la voie est bordée d’écueils.